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Actualité ( décembre ) | ||||
Rniaf2 Pilote de chasse |
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Posté le 30/11/2008 à 16:00:54 |
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   Hors ligneMessages : 5 951 Depuis : 26/06/2007 |
 Le grand slogan des années soixante était : « Ma voiture, c'est ma liberté ! ». Presque quarante ans plus tard, prendre sa voiture est dans certains cas devenu une contrainte, un calvaire. Le premier problème de la voiture est les navetteurs qui se suivent pare-chocs contre pare-chocs à l'entrée de toutes les grandes villes et ce, matin et soir. Ainsi des heures d'embouteillage sont le lot quotidien de nombreux travailleurs. Une fois entrés en ville, il faut encore subir les ralentissements de tout genre : ceux dus au nombre trop important de voitures, mais aussi ceux dus aux incivilités de toutes sortes : les déchargements interminables, les stationnements en double file... Cette perte de temps et ces énervements sont de réelles sources de stress et peuvent avoir de lourdes conséquences psychologiques pour certains. Le coût qu'entraîne une voiture est aussi un obstacle, même si les voitures consomment moins, le prix du carburant ne cessant d'augmenter à la pompe, cela en fait réfléchir plus d'un. Mais, a-t-on toujours le choix ? Au prix que coûte l'essence, il faut ajouter tous les frais fixes d'assurance et d'entretien et ceci prend une grande part du budget de certaines familles. C'est ainsi qu'on en a vus partir de la station sans payer. Finalement, le plus gros souci de ce début de siècle par rapport à la voiture est évidemment la pollution. Le dégagement de CO2 est un problème planétaire car il augmente le réchauffement de la Terre. Mais c'est aussi un problème de santé publique ; les maladies respiratoires sont de plus en plus fréquentes ; les gens sont mal et coûtent à la société. La vision de la voiture a donc changé au fur et à mesure des années ; quelles en sont les causes ? Tout d'abord, le parc automobile est de plus en plus important. Il y a quarante ans, il n'y avait en majorité qu'une seule voiture par famille, une seule voiture par maison. Aujourd'hui, la plupart des familles ont deux voitures, voire plus lorsque les enfants sont plus grands. Sources d'individualisme et de confort accrues, la voiture reste souvent l'espace clos d'un seul, un espace privé dans la ville. Ainsi, chacun se retrouve seul dans sa voiture et tous se dirigent vers les mêmes villes ! La grande explosion économique de certains pays comme la Chine et la volonté de l'OPEP à ne pas augmenter leur production sont les causes du coût exorbitant des carburants. Tous les prévisionnistes s'accordent pour dire que le prix du baril n'est pas prêt à diminuer. Quelles sont dès lors les solutions vers lesquelles nous pourrions nous tourner ? Une partie des embouteillages pourrait être résorbée par le covoiturage. Occuper une voiture à plusieurs pour aller travailler ou faire un ramassage dans la rue ou le quartier pour conduire des enfants à l'école diminuerait automatiquement le nombre de voitures qui circulent au même moment. Par la même occasion, on pollue moins. Les petits trajets peuvent souvent s'effectuer à vélo : ils ne coûtent rien si ce n'est son investissement de base, mais une fois pour toutes, et est en plus bénéfique à la santé grâce à l'effort physique engendré. Inciter les gens à emprunter les transports en communs est évidemment la solution idéale face aux encombrements et à la pollution et il faut inciter chaque citoyen à prendre train, tram', bus et métro. Mais à ce niveau, un gros effort est à fournir ; multiplier les transports en communs, faire en sorte qu'ils soient plus ponctuels et surtout, qu'ils soient moins chers, voire gratuits. Mais il faut rester réaliste et la société ne pourra jamais se passer de tout véhicule à moteur. Il faut donc activer la recherche et la technologie pour que les biocarburants soient généralisés et peu coûteux. De plus, ces cultures seront sources de travail. Il va donc sans dire que la voiture n'est vraiment plus un moyen de liberté ; elle est mangeuse de mobilité, de temps, d'argent et de bien-être psychologique et physique. Ces problèmes sont dus à l'évolution de la société mais les causes se trouvent aussi dans des contextes géographique et économique. Il faut s'ouvrir à une plus grande solidarité et opter pour les transports en commun et, s'alimentant à une source, la voiture redeviendra peut-être un jour source de liberté. Rédigé par Ellibano --Message édité par Tantang le 02/02/2009 à 01:49:59-- __________________________ Modérateur Jeu | ||||
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